- Souvlaki Dream Station -

5 ans sans poster ici et pourtant j’ai parfois l’impression que c’était hier. 

Je suis presque dans la même situation émotionnelle : tiraillé et obsessionnel. La différence c’est que je suis suivi par une psy. Enfin une deuxième. 

Je poste peut-être pas au bon moment, j’ai l’impression que rien n’a changé en 5 ans, que j’ai pas évolué. J’imagine que si, mais actuellement je ca le dis que je régresse plus qu’autre chose. J’aimerai tout balancer, tout recommencer. Je disais justement à ma psy que je craignais le burn-out mental tellement j’étais à cran.

J’ai pas envie de crever mais j’ai plus envie de survivre non plus. Je suis paumé, ça joue dur sur ma vie sentimentale. Et je sais pas si j’en ai quelque chose à cirer, ça me saoule. 

Bref j’en suis la, c’est-à-dire nulle part et j’en ai tellement marre. 

It’s when you need some sympathy

And you’re met with apathy

When you’re breaking at the seams

And there’s nothing to do but bleed

Ai embrassé A. hier soir. Pulsion irréfrénable et sans regrets.

J'ai une irrésistible envie de faire de la merde, ça fait tellement longtemps que ça m'est pas arrivé. A croire que mes années de stabilité et de formatage émotionnel arrivent à bout. J'ai tout à perdre, peu à gagner. Bataille intérieure d'une  intensité plus que féroce, difficile à définir qui va gagner.

living without you
I am dreaming about you now

Reprise d'un rythme émotionnel plus ou moins stable, moyennant des crises d'angoisses persistantes depuis 48h. D'humeur instable, des hauts et beaucoup (trop) de bas. Finalement, on est toujours déçu par ce qu'on souhaiterai avoir.

J'écoute le dernier abum de Lana del Rey depuis quelques jours, sûrement le côté blasé et loin de tout corresponds à mon état. J'en viendrai presque à regretter la dernière clope que j'ai fumé tout à l'heure.

Je continue mes démarchages d'entreprise, l'Enfer existe ici-bas et j'essaie d'en partir.

I was such a fool for believing that you
Could change all the ways you've been living
But you just couldn't stop

Old habits die hard.

I don't eat
i don't sleep
I do nothing but think of you

You keep me under your spell
You keep me under your spell
You keep me under your spell

Sinon ça fait plus d'une semaine que j'écoute cet album à fond, je risque de finir sourd mais je crois que c'est le seul exutoire que j'ai trouvé pour l'instant.

On accumule les regrets et les deceptions. Un nouveau boulot potentiel en vue, j'y ai quasiment cru et finalement c'est mort. Je vais finir mes jours à vendre des sandwichs de merde, servir des cafés dégueulasses et avoir les mains crâmées.

J'ai rencontré des nouvelles personnes, ça plaît pas à mon entourage. Je m'en fous, je suis grand je suis maître de mes décisions. Jolie prise de tête hier soir, après une soirée magique. Comme moi, on a pas besoin d'un précipice pour se casser la gueule. Ca remets beaucoup de choses en questions, des trucs que j'essayais de nier depuis quelques temps. Les prochains mois risquent d'être tumultueux. Deux ans avant la trentaine, je me sens d'humeur à foutre en l'air tout ce que j'ai construit depuis 10 ans.

Instable.

Observe my obsession with someone new
Don't feel like someone new
The connection is real with someone new

All I want from you is everything I ever wanted for just one night

And all I care for is for you to leave me alone when the morn comes

Take everything we had away from you and you away from me

I can't keep you

I can't hold you tight

I can't love you

See, despite my hurtful ways

I can still make you blush

J'ai retrouvé ce blog à la con, six ans plus tard. Il a été laissé à l'abandon pour je ne sais quelle raison, l'ennui sûrement ou bien la lassitude de passer le temps à se plaindre.

Pour faire court, tout a changé depuis la dernière fois que j'ai posté ici. Nouvelle relation, nouvel appartement, nouveau boulot, nouveaux amis... La seule chose constante c'est l'angoisse permanente. J'ai beau avoir l'impression d'avoir pris un bon coup de matûrité dans la gueule ces derniers temps (heureusement je crois), c'est comme si intrinsèquement j'avais toujours 16 ans.

Je regrette pas mal de choses dernièrement. Des au revoir mal gérés, des "j'aurai du" et des "si j'avais".

2017 à la con, un jour ça ira sûrement.

when i didn't care was when i did best

I had a hole in the middle where the lightning went through it, told my friends not to worry.

La stupidité humaine est un combat que je refuse de mener.

Noémie est devenue une sorte de stéréotype de tout ce que je déteste humainement parlant, la connerie multipliée par 10. Il en va de même pour Marie. J'ai décidé qu'il était temps de réagir et que, finalement, la plupart de mes potes sont beaucoup trop lâches pour pouvoir leurs avouer.

Je dois très probablement passer pour le mutha-fucking connard trop rageux, mais je crois que ça me touche assez peu tellement je me sens détaché de tout ça. Une autre preuve de la simplicité de l'esprit humain.

Heureux sont les simples d'esprits. Right..?

J'écoute Tennis. J'ai envie de tequila et de surf.